Négociation de salaire : comment décrocher le million ?
0 commentaire Emilie Valette
9 juin 2022Tout travail mérite salaire (et accessoirement, tout salaire mérite travail…)
Chacun d’entre nous espère obtenir le plus élevé possible. Lorsqu’un entretien d’embauche paraît concluant, la fameuse négociation de salaire est alors inévitable. Préparez-vous en conséquence et décrochez (si possible) le million !
Ne parlez salaire qu’en fin d’entretien
Quoi de mieux pour négocier votre salaire que de connaître les leviers que vous devez actionner pour pousser le recruteur à vous accorder quelques euros supplémentaires ? Si vous foncez tête baissée, vous risquez d’avancer des arguments qui ne le toucheront pas, voire qui l’agaceront.
Faites au contraire preuve d’analyse ! C’est en écoutant, en observant et en posant les bonnes questions que vous pourrez déterminer sur quels points appuyer pour justifier le fait que vous souhaitiez négocier votre salaire à la hausse.
Ne parlez pas salaire le premier
Attendez que le recruteur aborde le sujet. En effet, si vous veniez à lancer vous-même la négociation de salaire, le recruteur pourrait alors penser que votre rémunération est votre seule motivation et que vous n’avez donc pas une réelle envie d’intégrer l’entreprise.
Par ailleurs, il est toujours préférable que le recruteur évoque un salaire en premier. Si vous annoncez vos prétentions salariales avant lui, vous risquez d’annoncer une rémunération plus basse que ce qu’il aurait consenti à vous accorder ou, au contraire, à l’étonner fortement par le niveau de vos prétentions.
Parlez le même langage que votre recruteur : en brut !
Brut/ Net : un vrai casse-tête. Votre recruteur ne peut pas penser en net. Le niveau de rémunération nette dépend de l’attribution de tickets restos, d’une éventuelle adhésion à une mutuelle… Et votre recruteur n’oublie pas les charges qu’il devra payer ! Par conséquent, parler en brut sera de mise.
Mais en brut mensuel ou annuel ? Préparez vous aux deux. Prévoyez de parler aussi bien en salaire au mois qu’à l’année et adaptez-vous à ce que choisira votre interlocuteur.
Pas de bonne négociation de salaire sans se fixer de limites
Au vu de l’ensemble des caractéristiques du poste (l’intérêt que vous y portez, l’attractivité de l’entreprise, le temps de trajet ou encore les avantages…), fixez les limites hautes et basses de rémunération.
Déterminez en effet un seuil au-dessous duquel vous ne souhaitez pas accepter le poste.
De même, définissez la limite haute que vous « oserez » demander. Pour ce faire : explorez Internet. Le site de l’Apec vous permet d’estimer le salaire annuel moyen selon plusieurs critères (si vous êtes cadre). Dans le même esprit, Juritravail fournit un véritable comparatif pour chaque poste.
Ne demandez pas à votre recruteur un salaire totalement déconnecté des réalités du marché.
Connaître vos limites hautes comme basses vous permettront de mieux maîtriser votre négociation.
Donnez envie au recruteur de vous accorder davantage
Malgré cette situation difficile qu’est la négociation de salaire, séduisez votre interlocuteur. Montrez que votre motivation est totale, que vous correspondez à la culture de l’entreprise, que vous saurez vous intégrer à l’équipe et être très vite opérationnel. Faites lui comprendre que travailler quotidiennement à vos côtés sera un plaisir !
Le recruteur sera en effet plus enclin à lâcher un peu de mou à un candidat qu’il désire vraiment, qu’à un candidat qu’il trouve certainement très compétent, mais moins « séduisant ».
Les avantages font partie de la négociation de salaire !
On considère que la rémunération se compose d’un salaire fixe et, selon les cas, d’un variable. Mais n’oubliez pas tous les « à côtés » !
L’attribution de tickets restaurant et leur montant, la possibilité de bénéficier d’une mutuelle, gratuite ou non, l’obtention d’une voiture, d’un ordinateur ou d’un portable de fonction, ou encore se voir attribuer une place de parking à l’année…
Tous ces éléments peuvent représenter de réelles économies, donc un réel complément de salaire ! Par conséquent, si vous sentez votre recruteur totalement réticent à la négociation de votre salaire, déviez sur les avantages pour en négocier davantage.
Vous voilà fin prêt : préparez votre négociation, et réussissez-la !